Publications et Ouvrages : nadia benatta

Tout le monde (grand public)

Introduction: L’embolie pulmonaire (EP) à risque élevé est une oblitération partielle ou totale du réseau artériel pulmonaire par un caillot fibrino-cruorique plus de 50%, la prise en charge nécessite une réduction rapide des résistances artérielles pulmonaires et de la post charge ventriculaire droite grâce à une revascularisation rapide par la thrombolyse. Objectif de l’étude Déterminer l’intérêt de la thrombolyse dans l’embolie pulmonaire et décrire les aspects cliniques, paracliniques et évolutifs de l’embolie pulmonaire à haut risque. Matériels et méthodes: Il s’agit d’une étude descriptive portant sur 20 cas d’embolie pulmonaire à risque élevé admis au service de cardiologie aux unités de soins intensifs CHU Oran entre 2008 à 2014 .les signes de gravite d’ (EP) comportant : syncope, collapsus cardiovasculaire, choc cardiogénique ou signe de cœur pulmonaire aigu échographique confirmé à l’angioscanner thoracique .tous nos patients ont bénéficié d’une thrombolyse en utilisant le protocole accéléré par 2 types de molécules: la streptokinase ou actilyse Résultats: Le sex ratio était à 0,11, l’âge moyen est à 44 ans avec des extrêmes de 20 à 80 ans, les facteurs de risque étaient dominés par la contraception 35 % et dans le postopératoire dans 30% .le tableau clinique était dominé par le choc cardiogénique dans 75% des cas. la syncope dans 5 % .A l’echodoppler tous les patients avaient des signes de dysfonction du ventricule droit représentés par la dilatation des cavités droites et l’hypertension artérielle pulmonaire. L’angioscanner retrouvait une (EP) bilatérale dans 70% et droite dans 20%.La thrombolyse a été faite par l’actylise chez 12 patients et avec la streptokinase dans 8 cas. L’évolution était favorable chez 16 patients avec deux cas qui se sont compliqués de cœur pulmonaire chronique et le décès de 2 patients atteints d’un cancer. Conclusion: L’embolie pulmonaire grave est grevée d’une forte mortalité. Le diagnostic repose sur le score de stratification de risque et a été facilité par les stratégies non invasives qui s’articulent autour de l’échocardiographie doppler et l’angioscanner . La thrombolyse permet de réduire la lourde mortalité liée à l’embolie pulmonaire grave.

Mots clés : embolie pulmonaire à haut risque ; thrombolytique ; choc cardiogénique ; cœur pulmonaire aigu ; oestro progestatifs.

 
Tout le monde (grand public)

Introduction. – L’endocardite infectieuse (EI) est une pathologie grave qui n’a cessé d’évoluer sur le plan diagnostique et thérapeutique. But. – D’analyser le profil diagnostique et évolutif. Matériels et méthodes. – Nous avons colligé 57 dossiers d’EI dont le diagnostic était certain selon les critères de Duke modifiés. Les patients ont été admis consécutivement au service de cardiologie de l’établissement hospitalo-universitaire Oran (EHU Oran) de janvier 2011 à juin 2017. Parmi les variables étudiées : les données cliniques, les données paracliniques, la prise en charge thérapeutique et l’évolution hospitalière. Résultats. – L’âge moyen était de 40,5 ± 15 ans (extrême 16–67 ans), avec une prédominance masculine (sex-ratio = 1,5). Il s’agissait d’une EI sur valve native dans 70 % des cas, sur prothèse valvulaire chez 15,5 % des patients, sur cardiopathies congénitales chez 2 % et sur sonde de pacemaker dans 4 % des cas et la porte d’entrée était dominée par l’origine bucco-dentaire. Les hémocultures étaient positives uniquement chez 51 % des patients. Les germes les plus fréquemment incriminés : le staphylocoque dans 22,6 %, le streptocoque dans 18,9 % et brucellose dans 3,8 %. Les données échographiques ont révélé une végétation (83 %), un abcès cardiaque (19 %), une perforation valvulaire (15,1 %) et une désinsertion de prothèse (7,5 %). Les complications étaient essentiellement les complications neurologiques (27 %) et hémodynamiques (26 %). La chirurgie cardiaque a eu lieu chez 29 % des patients. La mortalité hospitalière était de 26 % dont les facteurs prédictifs sont l’EI à staphylocoque (p < 0,001), l’insuffisance cardiaque (p < 0,001) et les complications neurologiques (p = 0,04). Conclusion. – L’endocardite infectieuse, est une maladie grave en absence de chirurgie. Le diagnostic repose sur l’échocardiographie en premier lieu et sur les hémocultures. La population est souvent jeune révélant l’EI par des complications ; sa prévention constitue le meilleur moyen pour améliorer son pronostic.

 

 
Tout le monde (grand public)

Introduction. – Les prothèses cardiaques chez les femmes enceintes deviennent de plus en plus fréquentes en raison de la persistance du rhumatisme articulaire aigu dans les pays en voie de développement. Notre Objectif est de proposer des stratégies de prise en charge depuis la préconception jusqu’à la grossesse et le post-partum. Matériels et méthode. – Étude prospective observationnelle de 2009–2014 de parturientes suivies en cardiologie et à la maternité du CHU Oran. Résultats. – Trente patientes ont été suivies. L’âge moyen était de 30,06 années. La gestité extrême était à 6 gestes. La fraction d’éjection moyenne était égale à 60 % chez 29 cas, 1 seul cas de sténose de la prothèse de type aortique ; 16 ont rec¸u des HBPM type enoxaparine entre 6 et 12 semaines, 13 ont rec¸u l’acenoucoumarol (AVK). Une patiente avait eu de l’enoxaparine à dose insuffisante 1 fois/jour et qui a compliqué d’AVC ischémique. L’accouchement s’est effectué par césarienne chez 18 patientes. Sont observés 1 cas d’hypotrophie et un autre cas de prématurité, un avortement d’un fœtus. La mortalité maternelle était nulle. Discussion. – Les HBPM étaient efficaces à 100 % utilisées à doses suffisantes, la période de relais AVK et HBPM a été critique et elle devrait se faire en milieu hospitalier. Conclusion. – Le port de prothèse valvulaire est compatible avec la grossesse sous surveillance rigoureuse d’anticoagulant adéquat, les HBPM étaient efficaces à 100 % à condition d’être utilisées à doses suffisantes entre 6–12 semaines d’aménorrhée

[ Modifié: vendredi 25 décembre 2020, 12:36 ]
 
Tout le monde (grand public)

Introduction. – La prise en charge des valvulopathies mitrales pendant la grossesse continue à poser un défi au médecin. Objectif. – Le but de cette étude était d’évaluer les conséquences du rétrécissement mitral sur la mère et le fœtus. Matériel et méthodes. – Quatre-vingt-trois patientes atteintes d’un rétrécissement mitral (RM) ont été suivies de manière prospective de 2009 à 2012 et évaluées par le stade de la NYHA, l’ECG et l’échocardiographie durant la grossesse et après la délivrance. Résultats. – Les patientes avaient une forte incidence de complications, l’aggravation du stade de la NYHA a été observée (44,57 %, p = 0,0001), l’insuffisance cardiaque congestive a été retrouvée (27,71 %, p = 0,0001), l’hospitalisation (33,73 %, p = 0,0001), le recours au traitement médical spécifique (53,75 %, p = 0,009), les troubles du rythme (16 %, p < 0,05). Le RM avait ainsi un retentissement sur le nouveau-né, on a eu un taux élevé de prématurité (17,50 %, p = 0,018) une hypotrophie (20,48 %, p = 0,001), le retard de croissance intra-utérine (12,04 %, p = 0,011) ; l’hospitalisation en unité de néonatologie (13,25 %, p = 0,03). Conclusion. – Le RM serré constitue un groupe à haut risque de complications, un suivi rigoureux doit être exercé pendant la grossesse avec une surveillance du fœtus, la correction de valvulopathie doit être effectuée avant la conception.

[ Modifié: vendredi 25 décembre 2020, 12:37 ]
 
par nadia benatta, vendredi 25 décembre 2020, 12:32
Tout le monde (grand public)

Les valvulopathies mitrales rhumatismales continuent à être les valvulopathies organiques les plus fréquentes dans les pays en voie de développement. Les modifications hémodynami ques survenues durant la grossesse sont source de décompensation du rétrécissement mitral, la régurgitation mitrale étant bien tolérée durant la grossesse. La prise en charge du rétrécissement mitral durant la grossesse reste un défi pour les cliniciens, bien que les risques soient bien connus, car peu d'études ont été consacrées à ce sujet, pour cela ce manuel a pour but de rappeler que la parfaite connaissance de la valvulopathie sous jacente et son retentissement sur la grossesse à travers les complications maternelles et foetales restent la base des stratégies de prise en charge, le cas avant la conception par une évaluation qui donne l'autorisation de la grossesse, sinon après la conception, elles seront basées sur les médications spécifiques, la commissurotomie mitrale percutanée dans la sténose mitrale, et le traitement chirurgical en dernier recours. Pour une prise en charge optimale un suivi rigoureux doit être exercé à tous les stades de la grossesse et au cours de l’accouchement.