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Le monde microbien :
La microbiologie est une sous-discipline de la biologie basée sur l’étude des microorganismes (microbes) et
leurs interactions entre eux et avec environnement. Les micro-organismes sont des êtres vivants de trop
petite taille pour être vus à l’œil nu et qui nécessitent d’être examinés au microscope ; on a les virus,
bactéries, algues, champignons (levures et moisissures) et protozoaires. Les microbes sont présent
partout ; dans l’air, sol, eau des lacs et des océans ect., certains colonisent le corps humain et des animaux,
d’ailleurs Le nombre total de bactéries qui colonisent notre peau et nos muqueuses est 10 fois su périeur au
nombre des cellules de notre corps.

La majorité des microorganismes sont unicellulaires et certains sont pluricellulaires (cyanobactéries) alors
que d’autres sont acellulaire tel que les virus (ne sont pas des cellules).
La microbiologie s’intéresse à étudier leurs morphologies, structure, réactions biochimiques, génome,
physiologie, et les infections causé par ces microorganismes ect.
La grande partie des microbes jouent un rôle important dans la nature et pour la vie des êtres vivants, dans
certains cas les microbes sont bénéfiques par exemple ; la présence de certains de ces microbes est
indispensable pour le corps humain. Dans d’autres cas les microbes sont inertes ni bénéfiques ni nuisibles
alors que une petite partie de microbes sont dit pathogène c’est-à-dire provoque des maladies chez l’être
humain et les animaux.
L’étude des microbes permet d’augmenter les connaissances de ce monde microscopique et aussi les utiliser
à des fins thérapeutique, industrielle et écologique mais aussi pour mieux lutter contre ceux qui sont
pathogène pour l’homme et les animaux.

L'océanologie  est  une  science  assez récente ; elle  considère  les  océans  et  les  mers comme  un système à interactions multiples qu'il convient de décrire, de comprendre et tenter de prédire l'évolution. L’océanologie regroupe un ensemble de disciplines (géographie, géologie, physique, chimie, hydrologie, biologie) qui ont en commun l’étude d’un milieu marin. La première partie de ce cours s’étale sur la connaissance de la géographie des mers et océans, sur la nature géodynamique des fonds marins, sur  les eaux marines (répartition de ces eaux sur le globe, composition chimique et la circulation de ces eaux), ainsi que sur les ressources vivantes et non vivantes des mers et océans. Une seconde partie sera consacrée à la mer Méditerranée où nous aborderons tous les aspects (la géomorphologie, circulation  et chimie des eaux,…). Et dans la dernière partie de ce cours, une connaissance détaillée sur le littoral algérien sera illustrée.

 

Module :  Outils Informatique (L2 Sciences de la Nature et de la Vie) -Université Oran1-

                                                                                                      

 

Ce cours est destiné aux étudiants en Biologie (L2,L3,M1 et M2) et vise a introduire le notion de chimie du vivant. cette  jeune disipline  puise ses concepts d'une science plus ancienne qui n'est autre que la chimie (organique, minérale, analytique.....). Le cours commence par un rappel des contituants organiques majeurs de la cellule à savoir:

-les oses

-les lipides

-les proteines (peptides et acides aminés

 

une partie introduira les notions elementaires de l'enzymologie et une derniere partie traitera la phosphorilation oxydative.


IntrodEvaluer la diversité biologique d’un site est complexe, mais il existe des indicateurs simples tel que le nombre d’espèces présentes, le nombre d’individus pour chaque espèces, le nombre d’individus d’une espèce comparé au nombre d’individus présents toutes espèces confondues.

Richesse spécifique S : il se définit classiquement comme le nombre d’espèces recensées à une échelle d’espace déterminée. En bref, correspond au nombre d’espèces présentes.

Indice de Shannon H’ : permettent d’étudier la structure des peuplements faunistiques en faisant référence à un cadre spatiotemporel concret. Ils permettent d’avoir rapidement, en un seul chiffre, une évaluation de la biodiversité des différentes communautés peu importe les embranchements du moment où la même unité de surface est identique.

H’ = - Σ (Pi) x log2 (Pi) avec Pi=ni/N (Pi : Proportion de l’espèce).

Indice de Piélou J (Equitabilité) : Cet indice peut varier de 0 à 1, il est maximal quand les espèces ont des abondances identiques dans le peuplement et il est minimal quand une seule espèce domine tout le peuplement.

J’ = H’/H’max avec H’max = log2 S (H’max est la valeur théorique)

Exemple :

Au niveau de deux zones côtières marines (Z1 et Z2), on veut évaluer le degré de diversité spécifique de la faune ichtyologique (poissons). On commence donc par réaliser un inventaire des principales espèces présentes (tableau). L’objectif de cette étude est de présenter une application simple de la mesure de biodiversité sur deux sites :

Nom vernaculaire

Nom scientifique

Nbre d’individus (ni) Z1

Nbre d’individus (ni) Z2

Sar commun

Diplodus sargus

32

41

Sar à tête noire

Diplodus vulgaris

4

18

Saupe

Sarpa salpa

46

72

Denti

Dentex dentex

1

9

Badèche

Epinephelus costae

1

5

Serran écriture

Serranus scriba

16

22

Murène

Muraena helena

1

5

Rouget de roche

Mullus surmuletus

6

12

Mérou

Epinephelus marginatus

2

21

1. Calculer les différents indices de biodiversité.

2. Evaluer et comparer la qualité biodiversitaire de ces deux zones côtières.

Solution

1. Calcule des différents indices de biodiversité : en utilisant le log de la calculatrice

Nom

ni Z1

Pi Z1

Log2Pi

ni Z2

Pi Z1

Log2Pi

Sar commun

32

0,29

-0,53

41

0,2

-0,7

Sar à tête noire

4

0,03

-1,43

18

0,08

-1,05

Saupe

46

0,42

-0,37

72

0,35

-0,45

Denti

1

0,01

-2,04

9

0,044

-1,36

Badèche

1

0,01

-2,04

5

0,02

-1,61

Serran écriture

16

0,14

-0,83

22

0,1

-0,97

Murène

1

0,01

-2,04

5

0,024

-1,61

Rouget de roche

6

0,05

-1,26

12

0,06

-1,23

Mérou

2

0,02

-1,73

21

0,1

-0,98


N1=109



N2=205



S1=9 / S2=9

H’1= 0.64

H’2= 0.8

H’max = 0.95

J1=0.67

J2=0.83

2. Evaluation et comparaison entre les deux sites :

On remarque que l’indice de richesse spécifique S n’a pas changé sur les deux zones d’étude.

L’indice de Shannon H’ sur Z2 est plus important que sur Z1. Donc en termes de richesse biodiversitaire, Z2 est plus riche que Z1.

L’indice de Piélou J’ est plus grand dans Z2 par rapport à Z1 ce qui veut dire que la répartition des différentes espèces est plus équitable sur Z2 par rapport à Z1.

En conclusion, l’indice de richesse spécifique S est un indice de biodiversité à faible précision avec lequel il faut toujours ajouter les indices H’ et J’.