Publications et Ouvrages : Amina CHENTOUF

Tout le monde (grand public)

Abstract

Introduction - Epilepsy is a chronic neurological disease whose risk factors are very heterogeneous from one population to another. The role attributed to inbreeding in the development of genetically determined diseases has been well documented. However, its association with epilepsy has been suggested by some studies and refuted by others. The goal of this case-control study was to identify the significance of consanguinity and other risk factors of epilepsy in a population of western Algeria. Patients and methods - Unrelated epileptic patients upwards of 16 years, who attended the Neurology Department of Oran University Hospital between October 2013 and March 2014, were included in the study. Controls matched for age and sex, were selected among non- epileptic patients attending the same department during the same period for another neurological disorder. The risk factors evaluated were: consanguinity, family history of epilepsy, perinatal complications, infection of the central nervous system, mental retardation, neurological impairment, history of febrile seizures, severe head trauma, stroke and addiction. Results - 101 cases and 202 controls participated in the study. Multivariate logistic regression identified five factors significantly associated with epilepsy: first-degree parental consanguinity (p=0.029), history of epilepsy in first-degree relatives (p<10-4), antecedent of febrile seizures (p=0.005), severe head injury (p=0.020) and mental retardation (p=0.006). Conclusion - This case-control study identified risk factors associated with epilepsy, and demonstrated familial aggregation of epilepsy in a population of western Algeria. The implementation of a strategy for prevention and awareness of the impact of consanguineous marriages as well as genetic counselling for couples with a family history of epilepsy are needed.

keywords

Epilepsy, Consanguinity, Risk factors, Algeria

 
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Abstract

Introduction - Several studies have shown a strong relationship between schizophre- nia and epilepsy. This association implies a common genetic susceptibility for both conditions. This study aims to identify genetic variants of susceptibility to epilepsy and schizophrenia in an Algerian family.

Patients and methods - All available members of this family underwent clinical and electroencephalographic evaluation. Genetic analysis by whole exome sequencing was performed after DNA extraction.

Results - In this study, we report a family with two brothers having temporal lobe epi- lepsy associated to schizophrenia in one, and to recurrent depressive disorder in the other. Exome sequencing identified homozygous single nucleotide variant in the RELN gene (rs55689103) in patient with schizophrenia. His brother was heterozygous for the same variant.

Conclusion - The polymorphism rs55689103 could be involved in schizophrenic pheno- type in this family, but not in epilepsy phenotype. Further investigations of blood Reelin level and RELN promoter methylation are key components to interpreting the results of this study.

Keywords

Reelin, RELN, Polymorphism, epilepsy, schizophrenia

 
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Abstract

Eating epilepsy is one of the rare forms of reflex epilepsy with less than a hundred cases reported worldwide. The exact pathogenesis still remains unknown and most cases reported in literature are drug resistant. We report the first Algerian case of eating epilepsy presenting with partial complex seizures. Clinical examination was normal. Interictal EEG recording showed asymmetric background activity of lower amplitude and isolated epileptiform activity over the right frontotemporal region. Cerebral MRI revealed right opercular atrophy and treatment with Carbamazepine was successful. Eating epilepsy is often an under-recognized entity whereas its diagnosis is relatively easy. The prognosis varies from one individual to another, but early treatment can improve the Quality of Life of thèse patients.

Keymords

Reflex epilepsy, eating epilepsy, Algeria

Journal of Neurology and Neurosurgery 2017. Doi: http://dx.doi.org/10.19104/jnn.2017.35   

 
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Résumé

Introduction: Bien qu’elle soit la comorbidité psychiatrique la plus fréquente chez les patients épileptiques, la dépression demeure large- ment sous-diagnostiquée et non traitée. Cette étude a pour objectif de déterminer la fréquence hospitalière ainsi que les facteurs de risque associés à la dépression chez les patients épileptiques suivis au service de neurologie du CHU d’Oran. Patients et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective cas- témoins, menée au service de neurologie du CHU d’Oran entre Juin 2016 et Juin 2017. La dépression a été dépistée par le questionnaire NDDI-E et confirmée par la version arabe de l’échelle Hamilton. Les facteurs de risque de dépression ont été analysés par régression logistique. Résultats : Au total, 332 patients épileptiques ont participé à cette étude. L’âge moyen était de 29,8±13 ans avec une légère prédominance masculine (sex-ratio : 1.13). La dépression a été diagnostiquée chez 98 patients (29.5 %). L’analyse multivariée par régression logis- tique a retenu cinq variables dans le modèle final : le faible niveau d’instruction, la fréquence élevée des crises, les crises partielles complexes, la polythérapie et la perception de stig- matisation. Conclusion : Notre étude met l’accent sur la fré- quence élevée de la dépression chez les patients épileptiques, d’où l’intérêt d’un dépistage systématique, en particulier chez les patients analphabètes stigmatisés, souffrant de crises fo- cales complexes réfractaires.

Mots-clés

Facteurs de risque, dépression, épilepsie, cas-témoin, Algérie.

 
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Résumé

Objectif : La prévalence des crises d’épilepsie est plus élevée chez les sujets atteints de maladie d’Alzheimer par rapport à la population générale du même âge. L’objectif de la présente étude est de déterminer la fréquence et les facteurs de risque d’épilepsie chez les patients atteints de la maladie d’Alzheimer suivis au service de neurologie du CHU d’Oran. Matériels et Méthodes : Il s’agit d’une étude descriptive rétrospective menée au service de neurologie du CHU d’Oran sur une période de cinq ans (de janvier 2015 à Décembre 2019). Les variables étudiées étaient : les caractéristiques sociodémographiques, métaboliques, cardiovasculaires, cognitives et thérapeutiques. Résultats : À partir des dossiers de 441 patients référés au service de neurologie du CHU d’Oran pour plainte mnésique, 105 patients atteints de maladie d’Alzheimer ont été identi- fiés, dont 11 (10,5%) avaient présenté au moins une crise d’épilepsie après l’installation des troubles cognitifs. Les facteurs de risque identifiés étaient la durée d’évolution de la maladie d’Alzheimer, la sévérité des troubles cogni- tifs et l’hypercholestérolémie. Conclusions : Les crises d’épilepsie sont fréquentes dans la maladie d’Alzheimer et souvent méconnues. Un interrogatoire minutieux et un examen clinique et paraclinique rigoureux s’imposent chez tout patient atteint de maladie d’Alzheimer afin d’identifier les patients à haut risque.

Mots clés

Maladie d’Alzheimer, démence, épilepsie, crise, facteurs de risque.

El Hakim N°29, Avril 2020, ISSN 2478-0227 Dépôt légal : 442-2016

 
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Résumé

La maladie cœliaque est une maladie auto-immune fréquente qui affecte l’intestin grêle d’individus génétiquement prédisposés. Cette maladie peut s’exprimer par un large éventail de signes extra-digestifs comprenant des anomalies cutanées, endocriniennes, hépatiques, squelettiques, hématolo- giques, gynécologiques ou encoredentaires.

L’existence de manifestations neurologiques de la maladie cœliaque est connue de longue date. Les troubles sont dominés par l’ataxie et les neuropathies pé- riphériques. D’autres atteintes du système nerveux central et périphérique ont été également décrites ; cependant, elles restent volontiers méconnues, de même que certaines présentations psychiatriques.

Cette revue systématique a pour objectifs de décrire les manifestations neuro- logiques et psychiatriques liéesà la maladie cœliaque, sur la base des données les plus récentes de la littérature.

MOTS CLÉS

Maladie coeliaque,manifestations neuro-psychiatriques,régime sans gluten

https://www.asjp.cerist.dz/en/article/111569

 
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Les syndromes médullaires regroupent l’ensemble des signes et symptômes traduisant une lésion de la moelle épinière. Les syndromes médullaires sont fréquents et polymorphes, leur expression clinique dépend de la topographie de la lésion dans le plan transversal et longitudinal. Ils sont responsables de déficits fonctionnels majeurs, d’où l’urgence du diagnostic et du traitement pour éviter les séquelles irréversibles. L’imagerie par résonance magnétique (IRM) est un examen incontournable pour confirmer le diagnostic et identifier l’étiologie.

 
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Les crises d’épilepsie sont des manifestations cliniques transitoires (motrices, sensitives, sensorielles ou psychiques) avec ou sans altération de l’état de conscience. Elles sont liées à l’activation hypersynchrone d’un groupe de neurones cérébraux. 

Une crise épileptique peut être occasionnelle et ne constitue pas en soi une maladie épileptique et ne justifie donc pas d’un traitement antiépileptique. 

L’épilepsie est définie comme un trouble cérébral caractérisé par une prédisposition durable à générer des crises épileptiques et par les conséquences neurobiologiques, cognitives, psychologiques et sociales de cette affection. La définition de l’épilepsie requiert la survenue d’au moins une crise épileptique

 
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Le cervelet joue un rôle important dans la régulation et le contrôle des fonctions motrices (mouvement, posture et équilibre) ainsi que dans l’apprentissage. De ce fait, toute lésion affectant le cervelet lui-même ou interrompant les voies cérébelleuses se manifestera par une perturbation de ces fonctions, définissant ainsi un syndrome cérébelleux. 

 
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Résumé:

La grossesse est envisageable chez la plupart des femmes épileptiques mais nécessite une surveillance particulière et une prise en charge multidisciplinaire impliquant le neurologue, l’obstétricien, l’anesthésiste et le pédiatre. La question de la grossesse devrait être abordée de façon systématique avec toute patiente épileptique en âge de procréer. Le projet de grossesse devrait être planifié et programmé afin d’adapter le traitement avant la conception ; le but ultime étant de réduire le risque de complications fœto-maternelles. A travers cet article, nous rapportons les données les plus récentes émanant des trois principaux registres de grossesse chez la femme épileptique : le registre européen (EURAP : The European Register of Antiepileptic Drugs ans Pregnancy), le registre nord-américain (North American Antiepileptic Drug Pregnancy Registry : NAAPR), et le registre anglo-saxon (UK and Ireland Register). En nous appuyant sur ces données, nous proposons des recommandations pour une prise en charge optimale de la femme épileptique durant la grossesse.

Mots clés:

Epilepsie, Grossesse, Médicaments Antiépileptiques, Complications Fœto-Maternelles, Tératogénicité.

https://www.asjp.cerist.dz/en/article/127833