La pharmacie durant la période médiévale : l'école arabe et les moyens thérapeutiques
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Moyen Age va de 476 à 1453. La période Médiévale se situe entre la Renaissance et l'Antiquité.
Sous le terme de médecine arabe, on désigne essentiellement la médecine qui est pratiquée dans les pays de confession musulmane, regroupant plusieurs ethnies : arabes, berbères, syriaques, chrétiens de rite orthodoxe et latins, juifs etc….
Non seulement les Arabes furent de précieux intermédiaires dans la transmission du savoir médical et pharmaceutique, mais ils furent aussi des innovateurs en y apportant une riche contribution personnelle par leur champ d’action qui s’étendait jusqu’à la Chine, l’Asie du Sud-Est, l’Inde et l’Afrique voire l'ancien monde romain dont l'Espagne.
Ils permettent le développement de la pharmacie galénique : distillation (ils inventèrent l'alambic et la distillation de l'alcool et de l'acide acétique), sublimation, filtration, dissolution et calcination. Ils inventèrent des formes pharmaceutiques nouvelles dont les eaux de vie, les sirops, les élixirs, les juleps et les loochs, encore en usage aujourd'hui.
Ils trouvent les premières espèces minérales chimiquement définies dont les sels et les oxydes de mercure, l'acide nitrique et chlorhydrique.
L’institution de la pharmacie comme profession indépendante de l’exercice de la médecine a été faite par les arabes. La première pharmacie publique fut fondée à Bagdad et le premier pharmacien s’appelait Abou Coreiseh Ishay el Szandalani.
Au Moyen-âge, on connaissait principalement trois façons de se soigner : la cautérisation, la saignée et les plantes médicinales.
- Enseignant: Nawel Belabbaci