Mebrouk Kihal

Ce manuel pratique de microbiologie couvre en pages et  photos, tout ce qu'un étudiant doit
savoir en microbiologie. C’est la réussite d'un pari pédagogique d’une œuvre collective. Il a été
réalisé par des microbiologistes de l’université d’Oran (Algérie).
Il explique clairement tout ce qu'il faut comprendre sur les bactéries et les moyens
d'identifier. 
Cet ouvrage est avant tout un moyen d'enseignement. Il s'adresse principalement aux
étudiants en biologie, mais aussi, pourquoi pas, aux biologistes médicaux.
Il se présente donc comme un document d'enseignement universitaire.
Dans cette optique ce manuel est concis et exhaustif, il paraît ainsi particulièrement attrayant
par ses illustrations, la richesse et la clarté des tableaux exposant de façon synthétique l'essentiel de
ce qu'il faut savoir sur un germe.
Ce qui fait de ce livre un outil précieux et efficace pour la préparation et la révision des
examens.
Le premier chapitre décrit les principales caractéristiques morphologiques des bactéries.
Expose des méthodes modernes de diagnostic et de toutes les colorations utilisées,
expose des principales affections causées par le germe, et des méthodes diagnostiques.
Les rappels sont volontairement réduits à l'essentiel, c'est à dire à ce qui est nécessaire à la
compréhension du comment et du pourquoi des analyses destinées au diagnostic bactériologique et
à leur interprétation.
Les chapitres sont des parties techniques qui envisagent la mise en évidence des bactéries à
partir des divers écosystèmes qui parviennent au laboratoire, l'identification des germes isolés et
l'étude de leur morphologie et leur sensibilité aux antibiotiques. Les techniques qui sont toujours en
cours y sont développées.  Une place importante est faite aux techniques de Biologie Moléculaire
dans un prochain ouvrage. En effet les techniques de bases de bactériologie certainement les
méthodes de la Microbiologie qui au cours des vingt dernières années a le plus bénéficié des apports
de méthodes nouvelles. Ce furent d'abord l'utilisation des cultures en milieu liquide qui permettent
de raccourcir les délais de réponse, puis l'utilisation des sondes nucléiques qui en quelques heures
permet l'identification des espèces bactériennes les plus fréquentes.  
La nouvelle technologie de l’utilisation de la PCR avait, dans un premier temps, permis
d'envisager le diagnostic de la Lèpre et de la Tuberculose pouvant être faits en 24 heures. Ces
espoirs devaient par la suite être tempérés par le manque de sensibilité de cette méthode par rapport
à la technique de culture.
Le grande partie est consacré aux monographies cellulaires dont le pouvoir pathogène pour
l'homme est établi. En annexe se trouvent le détail des techniques usuelles Pour les technique
d'utilisation moins fréquentes le lecteur pourra, s'il le désire, se référer uG.B.EA. Mycobactéries
(wwwmp5.univ-Paris5.fr).